Selon un rapport de Kazinform, les données du Conseil mondial de l’or (WGC) montrent que la demande mondiale d’or des banques centrales s’est renforcée au troisième trimestre 2025, le Kazakhstan devenant le premier acheteur.
Le rapport du WGC indique que les banques centrales ont collectivement acheté 220 tonnes d’or durant cette période, soit une hausse de 28 % par rapport au trimestre précédent et de 6 % par rapport à la moyenne trimestrielle des cinq dernières années. Les achats nets pour les trois premiers trimestres ont atteint 634 tonnes, un volume toujours supérieur à la norme annuelle de 400 à 500 tonnes enregistrée en 2022.
La Banque nationale du Kazakhstan (NBK) a enregistré la plus forte augmentation, ajoutant 18 tonnes à ses réserves pour atteindre 324 tonnes. Cette situation témoigne de la stratégie continue du Kazakhstan visant à diversifier ses actifs de réserve et à renforcer sa stabilité financière dans un contexte mondial en mutation.
D’autres banques centrales de marchés émergents ont également accru leurs réserves. Le Brésil a ajouté 15 tonnes en septembre, sa première hausse depuis 2021, tandis que la Turquie a porté son total à 641 tonnes ce trimestre après un ajout de 7 tonnes. Seules quelques institutions, notamment en Ouzbékistan et au Qatar, ont fait état de légères baisses.
Malgré la flambée des prix de l’or, qui ont progressé de près de 50 % cette année, les banques centrales considèrent toujours l’or comme une valeur refuge fiable à long terme. Le Conseil mondial de l’or prévoit une demande stable jusqu’au dernier trimestre 2025, mais les achats pourraient ralentir en raison de la persistance de prix élevés.
Pour le Kazakhstan, la politique d’accumulation agressive de la banque centrale a permis au pays de se hisser parmi les principaux gestionnaires de réserves de change au monde cette année, témoignant de son engagement à maintenir un portefeuille de réserves de change économiquement résilient et équilibré.
Comme indiqué précédemment, les cours de l’or ont continué de baisser mardi matin, passant sous la barre des 4 000 dollars, les signes de progrès dans les négociations commerciales sino-américaines ayant atténué la demande des investisseurs pour les valeurs refuges.